Allaiter : pratique, nécessaire, nourricier et source de tendresse et de lien

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Témoignage disponible dans La Voie Lactée

Allaiter : pratique, nécessaire, nourricier et source de tendresse et de lien

par Amélie Collard, maman de trois enfants

Il est 8 h 15 je donne la tétée du matin assise sur la banquette de l’entrée, tentant d’enfiler mes propres chaussures et d’aider les enfants à chausser les leurs. Le temps file, je dois partir bosser et les déposer à l’école… mais mon petit dernier Georges, qui se fait un peu trimballer partout comme un 3ème de fratrie, ne manquera pas sa tétée câlin / petit dej avant que je le confie. C’est ça allaiter : pratique , nécessaire, nourricier et source de tendresse et de lien.

J’ai allaité mes 3 enfants. Je m’appelle Amélie et suis une maman de 37 ans. Je suis architecte et n’ai jamais vraiment arrêté de travailler. D’abord parce que c’est compliqué dans mon métier, car je dirige deux agences, mais surtout car j’aime mon job ! Pour autant, pas question de confier mes enfants à quelques semaines de vie sur terre. Alors ils m’ont suivie partout et tout le temps mes bébés. Sur les chantiers. En réunion client, chez les fournisseurs, dans le train, la voiture, partout !

Le petit dernier, Georges, a 5 mois et vient de démarrer sa semaine chez la nourrice ! Mais de nouveau, pas question de couper le lien. Alors allaiter encore me semble évident. J’exprime mon lait deux fois dans la journée, deux fois 180 ml environ avec deux petits tire-laits manuels hyper pratiques que je cache dans mon sac à main. J’exprime mon lait n’importe où, car cela me prend 8 min top chrono ! Pas de complication avec des machines ou des temps de pause ou de salle spéciale.

Et quand je suis avec lui, j’allaite mon bébé partout et tout le temps. À la demande, sans compter, sans me cacher, sans me justifier. Que je sois à table / en réunion pro / seule / dans un magasin… si mon bébé le réclame je lui donne le sein !

La nuit, je dors dans un grand lit avec mon bébé contre moi et je me souviens à peine le matin combien de fois il a pris le sein. C’est la manière la moins fatigante que j’ai trouvée pour gérer les nuits de mes enfants. Ne pas les mettre dans un couffin qui m’obligera à ne serait-ce que m’asseoir pour le prendre. Je reste allongée encore à moitié endormie et me rendors avant même qu’il n’ait fini de boire. Et cela, depuis sa naissance.

Les deux premiers ont fait ainsi leurs nuits à 6 mois et mon mari est revenu dans notre lit. C’est aussi un bon temps pour les grands qui adorent avoir leur papa dans leur chambre pendant cette période. Comme un équilibre de l’amour parental dans la fratrie. Pas de jaloux !


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